Ludmìla s'installa confortablement dans le fauteuil du bureau présidentiel, et dit à son interlocuteur :
"C'est un honneur pour moi que d'être aujourd'hui accueillie si dignement par vous, M. le Président, mes intentions, ou plutôt celle de la République fédérale d'Abalecon, à vrai dire, sont de lier durablement nos deux pays sous le signe de l'amitié.
La République fédérale d'Abalecon souhaite donc entamer avec vous des relations diplomatiques basées sur des valeurs partagées, que ce soit la démocratie, la paix et la liberté. Dans ces conditions, nous pensons que nos deux nations auraient tout à gagner dans une coopération culturelle, économique voire politique, comme c'est en train de se dessiner entre le Royaume de Svérige, l'Etat d'Hiroka et nous. Ainsi, nous réfléchissons à l'élaboration d'une Convention pour la protection des libertés et droits fondamentaux.
Concrètement, ce que je vous propose aujourd'hui, c'est un traité de reconnaissance mutuelle, l'ouverture d'Ambassades dans nos deux pays, et le début de relations serrées et de coopérations dans tous les domaines. Qu'en dites-vous Monsieur le Président ?"